Encore et déjà
Le temps continue à passer
Long effréné
Du matin jusqu'à l'aurore
Mes sens s'y perdent
Le sens s'y perd
La raison y croit
Tout et n'importe quoi
Chaque année trépassée
Enrichie le temps dépassé
De souvenirs étirés
D'époques éphémères
La mémoire n'a pas de calendrier
Et nul ne sait mesurer
Le poids des années
A l'aune de son voisin
Tandis que raisonnent les secondes
Et bourdonnent les siècles
L’Histoire impose son rythme
L’Homme découpe les âges
Sans rien pouvoir changer
A la poussière des empires
Aux rides sur nos visages
Serons nous un jour
Moins qu'un souvenir
Une trace sans nom
Un chemin oublié
Un arbre que personne
N'a entendu tomber
N'a entendu pleurer
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