Je me suis tissé une prison d'amis
De leurs regards j'ai fait des barreaux
Et de leurs sourires des verrous
Leur plaisir est une porte
Qui n'existe que fermée
Et ils sont des geôliers toujours
présents
-grâce leur sois rendue-
Les murs sont faits d'habitudes et de
non dits
Cimenté par mes mensonges
C'est un bagne confortable
Comme un coussin trop grand
Dans lequel je ne fait que m'enfoncer
Pourtant pointe l'angoisse
Débute la claustrophobie
Ma cellule se fait étroite
Et les pierres m'agacent
Et puis je n'ai plus la force
D'entretenir le mortier
Que devient l'araignée
Qui me colle au plafond
Quand ma toile s'effrite
Et que j'aperçois le fond
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