Au creux d'une nuit noire
J'ai rêve à mes soucis et pleuré des
larmes sèches
Bercé par un vent mauvais
J'ai hanté mes rues et mes venues
Mes allées bordées de honte
Abordé la plaine sans nom de mes
pêchés
Et vomi mes erreurs malheureuses
J'ai erré, erré, erré
Marché à pas lourds et sans chemins
Et crevé l'angoisse prédatrice
Qui guette au bord du précipice
Tout au fond de mes tripes
J'ai tenté d'oublier
Cru m'entendre raisonner
Et fuis le temps dans quelques ombres
Quelques pages exogènes
Comme une morphine respectable
Le sommeil, têtu et rapide, m'a
rattrapé
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