J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

jeudi 9 octobre 2014

La Banshee

Je connais désormais
Le chant, le cri de la Banshee.

Elle pousse son râle au bord d'un chemin blafard
Elle se lamente, souffre abondamment
Évidemment
Et ses larmes de sang sont le fruit
Du poignard à ta ceinture
Elle l'a vu
Qu'importe si tu l'a levé
Ou non

Elle se lève et sa bouche se déchire
Sa face n'est plus qu'un masque de tourments
Un cataplasme pitoyable
Un piège terrible de sincérité
Qui égraine de plus en plus fort
Des mots, des cris, des peurs
Des paroles, tout autant de crochets
Qui se plantent dans ton âme pour la réduire en lambeaux

Sa chanson est une malédiction suicidaire
Une toile de peines et de remords
Un torrent d'imprécations assourdissant
Hurlé à ta gueule médusé
A ta conscience pétrifié
A ta confiance en morceaux

Monstre malgré elle
Faut-il être sourd
Ou parfaite oreille
Pour pouvoir l'aider  ?

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