J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

mercredi 3 décembre 2014

Les voyants

Passant par là une roulotte
Me fit l'effet d'un temple caché
Et les fumées de la Pythie
Ses hurlements grossiers et monstrueux
Sont autant de lois d'airain sournoises
Les marchands de temps sont des prêtres
Des soldats du tyran prophétique
Temps et destins marchent ensembles
Inexorablement

Et toi ô roi ô bouffon ô crédule
Et toi qui veut savoir quelle sera ta fortune
Ne vois tu pas dans le sourire édenté
La malice qui vit de son infortune
Et toi qui t'abaisse à faire ce pas
A courber ta raison à d'obscures desseins
Tu ne fais que payer ton hommage
Ta capitulation
Tu t'enferre toi-même aux galère du destin
Confirme dans ton sang le futur étranger
Celui-là même que tu entendais
Forger

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