Nous avons produits de doux lendemains
Par blocs entiers
Et par rues indécises
Des quartiers moribonds
Que déjà nous oublions
Et dans le confort malheureux
De nos demeures agnostiques
Nous admirons les mille feux
Les milles éclats
Des vieille villes de jadis
Nous lorgnons leur clochers terribles
Et la pierre sanglante de leurs palais
Nous envions leur vantardises
Et raillons notre hantise
Combien de cahutes misérables
Amnésiques
Aux pieds de ces gloires éternelles
Combien de soupirs le soir
Perdus volant vers les gratte ciels
Enfant j'admirais les pyramides
Et de fastueuses murailles
Aujourd'hui je me demande
Qui leur tiendra compagnie
Car ces quelques flaques grises
Semblent déjà s'assécher
Redevenir poussières
Et s'oublier
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