Les statues tristes contemplent leur
nombril
Et leur rire de marbre
Cache des sourires édentés
On les croise souvent aux coins de nos
vies
On s'attache à leur côté
On y revient souvent
Leur coin de rue est bien ensoleillé
Leur pose confortable étudiée
Combien de pas pour rire avec les
statues
Combien de soupirs en partageant
l'aurore
Combien de bagues passées à leurs
doigts
Les statues de marbre de bougent pas
Elles cachent leur nombrils tristes
Sous leur prison de pierre
Leur force maladive est une solitude
centrifuge
Qui n'a jamais voulu effacer
l'inaltérable
Ce sourire nerveux dans la pierre
Mais la tempête est futile
On s'y casserait les mains
Et burins et marteaux
N'en feraient que gravats
Alors au revoir la statue
Je reviendrai pour voir
J'attendrai pour croire
Je croiserai un soir
Trois timides pas de danse
Et le murmure de tes lèvres
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