J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

dimanche 12 juillet 2015

Délire


Avez-vous vu les ailes des feu dans mon dos
La couronne de diamants sur mon front
Et toutes les forges de l'enfer
Brûlent dans mon sein
Mon souffle divin perdu dans les regards vides
La vie bat parfois dans mes veines
Comme des tambours ultimes
Le rythme exaltant de quelques délires narcissiques
Comme un surplus de sens et une joie funeste
Une jouissance profonde remplissant l’anodin
Continuant le sillon imaginaire
Creusé par quelque fiction exaltante
Ou la transe musicale

Ma vie est une scène intérieure
Un théâtre d'ombres grandiloquentes
Plein de rêves sans lendemains
Satisfaits de l'instant surréel
Je chevauche la nuée fantasmatique
Pour approcher Dieu
Et apprécier mes pas de mortel

Je suis un vieux sage sans rides
Souriant au pied d'un arbre immense
Et un jeune démon sans haine ni remord
Heureux pour deux et pour le monde
Je suis l'eau qui dort et l'incendie hurlant
Modestement vantard
Toujours
Toujours
Le sourire aux lèvres

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