Mon
oreiller est une marre de sang
Une
plainte putride à ma face aveuglée
L’aveu
des pêchés
où je me sens plongé
Noyé
tout en douceur
C'est
une crainte sans nom
Un
malaise imperméable
Et
les heures défilent lentement
Sans
jamais rougir sous la lune
Et
pourtant le sang coule
Sous
mes heures bienheureuses
Et
le calme sous mes couettes
Porte
le calvaire de pauvres gans
Ah
donnez moi un lit de paille sec
Un
champ vert et accueillant
Simple
sans soucis
Sous
le rêve d'une nuit d'été
Et
les étoiles sans dangers
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