Deux sphinxs poussiéreux
Hornent les murs de ma mémoire
Ce sont des mystères bienveillants
Porteurs d'un temps que je ne connais pas
Immenses et fragiles créatures
Racines génitrices de mon existence
J'aime leur calme qui confine à l'ennui
Et leur regard me dérange gentiment
Dans leur ombre toujours tranquille
Je peux me reposer
Au-delà du jugement
Un jour prochain
Le vent les dispersera
Et je crains le vide de leur repos
L'écho de leur caveau
Comme un arbre qui commence à tomber
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire