Je
marche contre des toiles d'araignée poussiéreuses
Ma
bouche pleine de coton
Et
mon ventre de sable
-
qui crisse et qui m'étouffe -
Dans
mes épaules des crochets
Pleins
de barbillons
M'interdisent
tout repos
Mes
reins sont des bouches patientes
Qui
mordent lentement mon dos
Et
crispent mon squelette : je ne suis pas droit non plus
Je
suis ce pantin de l'angoisse
Que
les reflets font fuir
-
j'exècre les miroirs -
Qu'importe
la preuve pourtant
Je
sais la vérité
Je
sais ma main guidant les barbelés
Activant
le chevalet
Je
sais mais ne sais quoi dire
Pour
sortir de l'enfer
Mais
ne sais quoi faire
Pour
briser mon empire
Ma
tête folle somnambule tire dans deux directions
L'une
devant
L'autre
derrière
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